Je ne suis pas sûr de comprendre la différence.

Si tu pioches des gens au hasard et que tu les mets dans un parc tu obtiendras une masse de gens.
Si tu mets à la place les gens du club d'échecs, des danseuses étoiles ou des les habitants de Caerdyd, tu auras un groupe.

Pour faire simple, la notion de masse est bien plus péjorative que celle de groupe. Je vais rebondir sur les propos d'Iron.

Tu peux parler d'une masse d'insectes par exemple mais pas d'un groupe d'insectes. Le mot groupe sous-entend une certaine hiérarchie doublée d'une forme d'intelligence évoluée à contrario des désirs primaires d'une masse.

On a le même avis sur la notion de groupe mais je trouve que ton exemple est mal choisi, j'aurais plus dit des troupeau de buffles, des animaux qui vivent sans cohésion sociale.
Les insectes ont respectivement la deuxième et la troisième société la plus évoluée au monde :
-celle des fourmis
-celle des abeilles

Pour moi un groupe c'est tout simplement des gens qui aiment se retrouver.

Très interessant ce sujet ! Mais je rejoindrai le débat quand vous aurez changé de thème; la culture j'en ai discuté des heures en philo ... Je vous conseille De la science et des arts et Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes si vous êtes un peu maso, il y défini avec pour moi le plus de sens et de justesse la culture et " l'état de nature " qui s'y oppose   

Par il, j' entends Rousseau

Iron_bow a écrit:

-celle des fourmis
-celle des abeilles

Personnellement, je pensais à des cafards.

HS/ Tu as lu Weber sur les fourmis? /HS

Les Fourmis de Werber à l'air génial (la trilogie) j'aimerais beaucoup me l'acheté, c'est intéressant ?

Sinon niveau référence littéraire y a le Pont des Singes de Levi-Strauss et Jullien. Très intéressant

Haribooh a écrit:

Les Fourmis de Werber à l'air génial (la trilogie) j'aimerais beaucoup me l'acheté, c'est intéressant ?

Un des meilleurs livres que j'ai lu et je peux te dire que je lis beaucoup.

Je connais juste de nom Valou, pas encore lu ^^
Par contre détrompe-toi sur les blattes ! Elles savent aussi vivre en société, je crois qu'elles sont autonomes mais se regroupent et communiquent, un peu comme les marmottes.

Iron_bow a écrit:

Je connais juste de nom Valou, pas encore lu ^^

Oh. Tu descends dans mon estime là. >:<

Iron_bow a écrit:

Par contre détrompe-toi sur les blattes ! Elles savent aussi vivre en société, je crois qu'elles sont autonomes mais se regroupent et communiquent, un peu comme les marmottes.

Je ferais quelques recherches dessus alors car si ce que tu dis est vrai, c'est intéressant.

Le 1 est super, le 2 moins, le 3 ça tourne au grand n importe quoi, mais ça reste plaisant.

Je préfère, personnellement : le cycle des dieux ou les thanatonautes mais les forumis sont vraiment sympathiques à lire. Personnellement les deux et trois sont mes préférés.

Cette pollution de topic. À chaque fois qu'on parle philo c'est pareil. x)

Yep on s'écarte. Pour en revenir à la notion de masse, de groupe. Une masse est un ensemble informe, hétérogène. Ils n'ont pas de culture commune, c'est plus un endroit remplis de culture de toutes les sortes, qui s'entrecroisent et se décroisent. Tu ne pourras définir une masse alors que tu peux définir un groupe. Tu peux dire d'un groupe qu'ils pensent ceci ou cela. Tu peux dire qu'ils ont pour traditions de faire tel ou tel choses. Alors qu'une masse tu peux juste dire "Ce sont des hommes."

Quoiqu'il en soit je pense que la notion de culture a été comprise par tout le monde, il serait intéressant de poser un axe sur lequel débattre. La notion de groupe et de masse est intéressante. Elle me fait beaucoup penser à cette question, peut-on repousser les frontières ? Qu'elles soient physiques, mentales, ça reste avant tout une question de culture, de groupe, de masse. (J'avais vu une conférence de philo avec comme thème cette question, je pense qu'elle a sa place ici.) Qu'en pensez-vous ? (C'est une suggestion.)

Ouaip je suis d'accord qu'elle a sa place, déjà parce qu'on vit dans des villes et qu'on a aussi parfois un peu de mal à repousser les frontières
Quant aux "nuisances" apportées autour de ce sujet je les trouve très profitables. Tant que c'est pas du flood et qu'on ne perd pas notre fil d'Ariane qu'est la culture, ça me va.

Pour le sujet d'Hari je le mets en gras et en gros :3

Peut-on repousser les frontières ?

Je suppose qu'on a une idée générale de la question et qu'on va immédiatement penser aux frontières entre les états et les ethnies, le maître-mot sera l'identité culturelle je pense mais je crois qu'on peut greffer un débat plus implicite : Peut-on repousser nos frontières ?

Qu'est-ce que je veux dire ?
Et bien on se décrit en plaçant des frontières, il suffit de voir les candidatures :
Bonjour je m'appelle Alexandre, j'ai 15 ans, j'aime le foot, je suis mature et motivé et j'adore votre serveur.

Il place des frontières, c'est-à-dire des murailles autour de ce qu'il n'est pas, son nom, son âge et ses goûts, quelques traits de caractère.
Or est-ce vraiment lui ? la première fois qu'on le verra, qu'on discutera avec lui, est-ce qu'on pensera Alexandre, 15 ans, foot, mature et motivé ?
Je modifierai alors en "Comment peut-on repousser ces frontières que l'on pose pour se définir ?" si je ne suis pas moi, qui suis-je ?

Je crois que je vais laisser ce sujet de côté, je plane pas encore assez haut faut croire. x)

Mais non ! Et puis c'est une bonne introduction pour l'année prochaine (j'avais oublié que tu avais 15 ans x) comme quoi l'âge ne nous définit en rien).

En ce sens, aurais-je repoussé mes frontières ?
--edit--
Je les repousse vraiment dans tous les sens, j'ai 16 ans. :>

ça veut dire que le principe du serveur supprime dépasse la frontière de l'âge, ainsi que celle du physique.
(PS : je barre volontairement "supprime" parce que je me suis rendu compte c'était une faute, la frontière est toujours là, mais le fait de ne pas nous voir permet de nous focaliser uniquement sur ce qu'on dit, donc à dépasser cette frontière sans poser une étiquette #jeunepubère sur l'interlocuteur).

Ça veut aussi dire que pour toi, étant donné notre dépendance au système, j'ai également dépassé une partie de ces limites, et inversement.
Ce dépassement est donc régit par les lois et les règles ?

Bon j'ai carrément oublier le Café Philo en fait désolé !

Nouveau sujet ce soir (fuck la règle des mercredis) : Le Concept de Normalité, à l'échelle individuelle et sociétaire/communautaire.

• Qui se lance ?

N'ayez pas peur, même si vous n'avez pas fait de philo, votre réflexion sur le sujet ferra toujours avancer le débat, n'hésitez surtout pas

Je vais peut être dire de la merde, mais la normalité est selon moi, quelque chose que l'on fait habituellement. Par exemple : se laver, s'habiller est normal pour les Hommes. Après, pour certains, prier est une habitude, donc normal, mais pas pour d'autres.

Pour moi, la normalité n'existe tout simplement pas. Selon les différents points de vue, personne ne sera normal.
Un membre d'une tribu indigène sera jugé normal par ses compagnons, et par nous sera jugé de "gros malade"... Et vice-versa.

@MBB : Tu dis que se laver, s'habiller est normal pour les Hommes. Je ne suis pas d'accord, si nous reprenons ma logique, un membre d'une tribu ne s'habille pas, fin.. Des gens ne se lavent pas non plus. Fin les sociétés dans le monde sont tellement différentes que la normalité est limitée à nos idéaux.